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they said saying goodbyes are painful ✻ SORA

Anonymous
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Sam 3 Nov - 1:37
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they said saying goodbyes are painful ...

Il faisait plutôt beau … et chaud. Pour peu que vous ayez une grosse écharpe, des bottes rembourrées, un manteau à double épaisseur et des gants. Non, il ne faisait pas si froid que ça, mais le vent s'était levé dans la matinée et rendait l'air quelque peu glacial, pour mon plus grand plaisir. J'avais beau détester le froid, j'affectionnais le vent plus que tout. Lorsque j'étais enfant, à Floraville, j'avais pour habitude de grimper tout en haut des éoliennes pour sentir la puissance du vent dans mes cheveux, et sentir le vide en dessous de moi. Ainsi, j'avais lâché mes cheveux et les laissais voler à leur guise, à savoir dans tous les sens, quitte à me retrouver avec une crinière totalement incontrôlable et incoiffable à la fin de la journée. Ce n'était pas le top du glamour, mais franchement, j'aimais trop cette sensation de l'air qui claquait le visage pour oser rassembler ma longue chevelure en une queue de cheval disciplinée, qui aurait de toute manière finit par se détacher ou par ne ressembler qu'à un amas de cheveux emmêlés.

Ce jour là, je ne sortais pas rondoudou, avec moi. Rondoudou avait catégoriquement refusé de sortir par ce froid, même si cela le chagrinait profondément de me laisser en plan dans les rues de la ville. Il en était de même pour moi. La petite créature était devenue au fil des années une partie intrinsèque de moi même, qui m'était indispensable et nécessaire. Il en était de même pour mon Heledelle, évidemment, et je ne doutais pas que ma petite emolga nouvelle venue fasse aussi parti des liens affectifs dont j'étais dépendante, mais tous deux savaient pertinemment que Doudou et moi avions un lien bien plus puissant que tout ce qui pouvait exister, et cela, ils le comprenaient. La jalousie n'avait pas lieu d'être dans notre équipe. J'avais beau comprendre le petit pokémon rose mieux que les deux autres, je ne le privilégiais jamais au détriment des autres membres de notre équipe. Chacun avait sa place bien particulière et une valeur égale à mes yeux. Et cette valeur n'avait rien de matériel ou de monnayable. Mais pour la peine, Heledelle m'accompagnait, prenant le relai. Je l'avais laissé hors de sa pokéball. Après tout, si j'étais bien décidée à aller au parc, c'était pour me détendre et prendre du bon temps. Et je me voyais bien mal m'amuser et prendre un bol d'air frais en gardant mon pokémon dans sa pokéball, l'empêchant ainsi de profiter de la tranquillité du lieu, alors qu'il en avait bien plus besoin que moi.

J'habitais un appartement assez miteux, tenu par un proprio miteux dans un immeuble miteux. En fermant la porte de mon appartement, j'espérais ne pas me faire remarquer. Malheureusement, il semblait m'attendre de pied ferme. Je le recevais avec une mine fermée et neutre. Ses blablatages sur le bruit que pouvait faire rondoudou le soir ne m'intéressaient pas, ou du moins plus. J'avais assez entendu de fois le discours pour finir par le connaître par cœur. De plus, rondoudou ne faisait pas de bruit le soir. Ce proprio ne m'aimait pas, voilà tout. Il m'avait eu dans le collimateur dès le départ. Peut-être parce que je n'avais pas répondu à ses avances, dès les premiers jours de mon arrivée. Depuis, il me regardait en coin en marmonnant dans sa barbe des mots que je refusais d'écouter. J'attendais que l'orage passe plus ou moins rapidement avant de m'enfuir, Heledelle ayant enfin le loisir de voler autour de moi en poussant des petits cris de gaieté. Lui non plus n'aimait pas mon locataire. Il se serait fait une joie de lui voler dans les plumes, je le savais. Mais j'étais bien contente qu'il se soit retenu. Je n'avais pas envie de finir devant un tribunal, et j'avais encore moins envie qu'on me retire mon pokémon sous prétexte d'une trop grande agressivité. Bref, nous nous étions échappés de l'immeuble en un seul morceau et nous marchions jusqu'au parc joyeusement. Souvent, un rire cristallin s'échappait de ma gorge, coïncidant avec chaque rafale de vent qui venait balayer mon visage. Je manquais de perdre à plusieurs reprises le chapeau que j'avais posé sur mes cheveux, et l'air frais passait en dessous de mon manteau, dans les longues manches recouvrant mes bras, et traversait les mailles du collant noir qui couvrait mes jambes. Je trottinais quasiment, toute à mon euphorie. Mon rythme se ralentit en arrivant au parc, alors que celui de mon cœur s'accélérait de manière conséquente. Celui ci battait si fort dans ma poitrine; Mais pourquoi donc ?

Non, ça ne pouvait décemment pas être Sora Fox Hopper, assis là bas. Cela faisait déjà deux fois que nous nous rencontrions de manière incongrue. La première fois, il avait manqué de blesser plus que gravement mon père, et ce dernier avait manqué de le tuer, et je n'avais que douze ans. La deuxième fois, il m'avait mit une pâtée digne des plus grands, et il était devenu mon professeur, ami, et tout premier béguin. Puis il avait disparut aussi vite qu'il était apparut dans ma vie: autrement dit, à vitesse éclair. Au risque de paraître extrêmement fleur bleue, je ne l'avais jamais oublié. Il était resté là, quelque part au fond de moi, bien gardé et bien secret. Bien sûr, je n'avais pas réussi à me souvenir de lui trait pour trait, mais j'avais fait en sorte que son souvenir reste le plus frais et le plus clair possible, car au fond de moi, j'avais toujours eu la conviction que nous devrions nous retrouver., malgré le fait que je n'osais y croire maintenant que cette profonde croyance se révélait bel et bien vraie. Mais le plus probant, dans le cas présent, pour m'assurer qu'il s'agissait de lui, c'était bel et bien ses yeux. Leur bleu profond et pâle ne pouvait pas tromper. C'était bel et bien lui, et l'Aquali près de lui ne faisait que confirmer la théorie qui germait au fond de moi. Je restais un instant plantée, à le regarder, avec un petit sourire particulièrement mièvre, je n'en doutais pas. « Bouge de là, Rose, tu vas t'enraciner ici si ça continu », voilà ce que je me répétais dans ma petite tête. Mais mon cerveau avait momentanément mis les fonctions motrices de mon corps en mode 'pause', de sorte à ce que je reste bloquée dans cette position particulièrement digne et fière. Je finissais par réenclencher le mode 'play' pour m'avancer vers lui. Il avait sa guitare contre lui et en jouait avec toujours le même style que lorsqu'il m'enseignait les clés de la musique, des années auparavant.

« Whouah. Sora ? C'est bien toi ? Bon dieu, mais qu'est-ce que tu fiches ici ?! Ça fait des années que je me demande ou tu avais bien pu te cacher durant tout ce temps, et ... »

Je me taisais soudain, saisissant la mine de totale incompréhension qui trahissait sur le visage du jeune homme qu'il ne se souvenait pas le moins du monde de moi. Je n'avais pas la prétention de le connaître parfaitement, mais j'avais vite appris que Sora Fox Hopper n'avait pas le moins du monde de mémoire photographique des visages. Il vous oubliait aussi qu'il vous avait rencontré. Cependant, j'étais trop curieuse de voir comment les choses allaient évoluer pour le mettre sur la piste. Du moins pas tout de suite.
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Sam 3 Nov - 4:46
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Tree in the Water ...


C'était un temps idéal pour jouer un peu de guitare en plein air... ou pas ! Il faisait froid au possible. Mais ce n'était pas le problème, je ne crains pas le froid. A vrai dire, ce qui me posait problème, c'était de jouer en costard-cravate en plein parc. Je vous rassure, je ne m'habille jamais comme ça. Généralement je travail en t-shirt et jeans. Quel idée de jouer dans cet accoutrement. Bref. Remontons un peu le temps, que je vous explique tout cela...

Il y quelques jours, je devais remplir une mission avec mon vieil ami Isaac. Je ne sais plus la raison de la mission, mais ce n'est pas le plus important. Nous avons légèrement discuter affaire. Je ne sais toujours pas dans quoi celui-ci travail, refusant de me le dire. Vint mon tour de répondre à la question, mais lui sait que je vie de la musique. « Et bien, l'argent se fait rare ces derniers temps. Il faut dire que j'ai beaucoup moins de temps. Je pense aller jouer dans le parc en face de chez moi dans quelques temps, je manque d'argent. ». Ce à quoi il répondit. « Mec ! Tu devrais porter des vêtement plus classe ! Regarde toi ! Normal que tu gagnes pas un rond. ». Normal ? Je lui retourne ensuite la remarque, appuyant sur le fait qu'il ne pouvait pas juger mon look vestimentaire, vu le sien si négliger, ce à quoi il me répondit que ce n'était pas la même chose, et que dans son métier il pourrait se montrer en caleçon que cela ne changerait rien. Je n'ai pas eu le courage de relever. Bref, lorsque nous avions fini notre mystérieuse mission que je n'arrive pas à me rappeler le but, il m'emmena dans une boutique ou je pourrais trouver les vêtements appropries.

« … Tu rigoles j'espère ? Dis-je dépité.
- Pas du tout !! répondit-il naïvement.
- Un magasin de costume ? Je vais pas jouer avec ça !
- Mais si, décoince toi mon vieux !! 
- Dois-je avoir un string aussi ?
- Que … Tu te fou de moi là ?
- Je ne sais pas, c'est toi qui veut que je porte des choses ridicules, alors pourquoi pas cela.
- Mais crois moi, tu en ferras craquer plus d'une. Et comme ça, tu gagneras plus ! »

Quel idée. J'ai dû donc dépenser beaucoup d'argent pour si peu. Serte, c'est beau, élégant, charment, tout ce que vous voulez, mais franchement, comment je pourrais gagner plus d'argent dans ce truc là ? En plus, c'est très inconfortable. J'aurais mieux fait de prendre une de mes chemises, mais non, c'était pas assez élégant pour monsieur... Depuis quand j'écoute ce morveux moi ! Ça n'apporte que des problèmes généralement... L'autre jours nous avons été courser par des jeunes femmes, une autre fois par un Rhinoferos puis par des Dardargnan... Ce garçon veut ma mort ! Enfin... Je dois avouer que c'était marrant. Ok, j'exagère toujours sur ces actes, car au fond, il est vrai que j'aime beaucoup cela. « Tu revis mec ! » comme il le dit si bien... Il a sûrement raison sur ce point.

Me voilà donc, plus gêner que jamais dans cet accoutrement grotesque. Seul Aquali et est là pour m'accompagner aujourd'hui. Brasegali est rester à la maison pour tenir compagnie à Lokhlass que je ne peux pas emporter si facilement. Lixy aussi est rester à la maison. Je ne voulait pas le prendre. Il ne pense qu'à jouer et va à droite et à gauche et après je le cherche pendant des heures sans réussir à le retrouver. Cette fois, je n'étais pas d'humeur à jouer.
Contrairement à ce que vous, ou Isaac, pouvez penser, j'ai tout de même pas mal de fan. Je gagne bien ma vie. J'espère rejoindre une bonne agence un jour. Qui sait ? En tout cas, beaucoup de personne étaient là pour m’applaudir aujourd'hui. J'ai jouer pendant près d'une heure plusieurs chanson. Aquali se chargeait de quémandé un peu d'argent dans un chapeau qu'il tenait dans sa bouche. Pour être plus à l'aise, j'avais poser ma veste. J'avais trop de mal pour me déplacer avec, donc jouer était impossible. J'étais donc en chemise cravate et pantalon noir. Beaucoup de jeune fille me regardait avec admiration. Moi, je tremblais sous ce vent glacial. Mais ça ne me gênais pas pour jouer correctement. Une fois ce concert terminé, divers remerciement reçu, je mets à compter l'argent amasser lorsque je fus enfin seul.

« Alors ? Combien ! Demanda curieux Aquali.
- Hum... 1 200 ! C'est super ! »

Il n'avait finalement pas tord... J'irais le remercier plus tard. Mais... Vu l'argent que j'ai dépenser pour cet ensemble pas si mal que cela au final, je n'ai rien gagner aujourd'hui. Juste de quoi rembourser mes dépenses. Je range précieusement l'argent et je continue de jouer. Je n'avais rien à faire de cette journée, alors autant la gâcher à faire ce que j'aime ; jouer en plein air, même si ce n'est pas pour amasser de l'argent. Aquali restait assit face à moi, chapeau à la bouche en regardant les passants, espérant que l'un d'eux soit généreux. Je jouais une de mes compositions préférés : Tree in the Water.

J'eu juste le temps de terminer ma symphonie qu'une jeune fille connaissant mon nom vint me parler. Elle prétendait même me connaître. Je la regardait avec stupéfaction. Qui était-elle ? Déjà que la relation humaine n'est pas mon fort, comment pouvais-je connaître une jeune demoiselle aussi belle. Elle devait se tromper... Mais... Je ne connais pas énormément de Sora dans le coin. Deux possibilité : elle pouvait être une de mes fans qui me suivrait depuis longtemps. Ceci-dis, c'est complètement stupide. Si elle me demande où j'étais soit disant passé, c'est qu'elle ne m'a pas vu depuis longtemps déjà. J'élimine donc cette possibilité pour finalement évoquer la deuxième ; elle m'a connu à la ligue. Cependant, je n'ai fréquenter personne qui était passé dans ma ligue, hors mis les rares personnes qui m'ont battu. J'ai connu si peu de défaite que je tenais à garder contacte, dans l'espoir d'une revanche. Et je me souviens des visages de ces rares personnes, aussi incroyable soit-il. Mais j'ai beau passer ses visages en mémoire, elle ne figure pas dans cette liste minime. Alors qui était-elle ? Si nous n'avions entretenu aucun lien, elle ne serait pas face à moi à me dire qu'elle me cherchait depuis si longtemps. Hum... Je ne vois pas... Mais je l'ai forcement connu, et au risque de la vexer, je n'ai pas le choix. Je voyais sur son visage qu'elle avait compris mon questionnement interne. Après un long moment d'attente, je demande enfin « Excuse moi mais... On se connaît ? ». Pitoyable n'est-ce pas ? Mais que pouvais-je dire d'autre ? Habituellement je m'en contre fiche, même si on affirme me connaître. Je dois avouer que la beauté de celle-ci m'oblige à savoir si on se connaît réellement, car, oui, je suis incapable d'intéresser une jolie fille. Tout simplement parce que j'en ai rien à faire de qui que se soit, jolie, sympathique et agréable ou tout le contraire. Ce qui m'intéressait n'était pas sa beauté, mais la raison qui la pousse à s'accrocher à moi. Comment pouvais-elle me porter un intérêt, moi qui fait tout pour qu'on me fiche la paie ! Je m’efforçais à réfléchir, puisqu'Aquali me regardait avec un grand sourire en remuant sa queue. A priori, lui s'en souvenait. Mais il ne peut rien me dire et il s'en réjouissait, comme à chaque fois que j'oublie quelqu'un. Peut-être ces filles qu'Isaac fréquente... mais... Ce n'est pas du tout le même « style », et puis ce ne serait pas moi qu'elle aborderait dans ce cas. Aucune m'aborde généralement. Je m'avouais vaincu, et en soupirant je répondis donc à nouveau « je suis désolé mais je ne vois vraiment pas qui tu es. ». Je soupirais plus s’ennuie. J'avais soudainement envie de rentrer chez moi. Que voulez-vous ? J'ai réellement horreur du contact humain, cela m'énerve par dessus tout.
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Sam 3 Nov - 20:18
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Je jetais un œil à l'aquali près du jeune homme, et je ne pouvais m'empêcher de laisser un petit sourire amusé étirer mes lèvres gelées par le froid. De toute évidence, lui se souvenait de moi, contrairement à son maître qui se triturait les méninges pour retrouver mon identité. J'étais résignée à l'idée que Sora ai pu oublier jusqu'à mon existence, mais ce n'était pas si grave. Il était comme ça avec tout le monde. Et puis je ne doutais pas qu'une fois que je lui aurais dévoilé mon identité il se souviendrait de moi. Peut-être étais-je présomptueuse. Peut-être que je n'avais pas eu la même importance dans sa vie que lui dans la mienne. Peut-être que j'avais juste été une fille comme une autre à qui il avait enseigné pendant quelques temps. Peut-être même qu'il m'avait considérée comme un boulet, qui sait ? Mais je ne le pensais pas. J'avais toujours eu la sensation qu'il m'appréciait. De ce que je savais de lui, il n'était pas du genre à s'encombrer de présences inutiles. Et je n'avais jamais perçu d'exaspération de sa part. Mais après tout, tout cela avait eu lieu il y avait plusieurs années. Peut-être avait-il changé, tout comme moi. Peut-être ma présence ne serait-elle plus la bienvenue. Mais j'avais l'étrange sensation que tout devait être quasiment comme avant. Il n'avait pas tant changé que ça – il avait l'apparence d'un homme, maintenant, certes, mais son visage, s'il avait murît, avait conservé cet air innocent qu'il avait toujours eu, et j'avais reconnu ses mimiques. Je le regardais en souriant, remettant négligemment mes cheveux en place derrière mes oreilles. Les mèches volaient au gré du vent et venaient se coller devant mes yeux, gênant ma vision. Un demi sourire malicieux venait ourler ma bouche en entendant son « Excuse moi mais... On se connaît ? » sceptique. Oh oui, on se connaît, Sora Fox Hopper. Comment allait-il réagir, d'ailleurs ? De manière indifférente, peut-être. Sûrement, même. Je m'apprêtais à ouvrir la bouche pour lui répondre honnêtement lorsqu'il soupira, soufflant doucement:

« Je suis désolé mais je ne vois vraiment pas qui tu es. »
« Je suis une de tes groupie, ça fait très longtemps que je te suis. Je suis vraiment trop fan de toi. Et je voulais te demander de devenir le père de mes enfants. »

Je ne savais pas pourquoi j'avais répondu ça. Sérieusement, si je devais trouver un moyen de le braquer et de l'effrayer, je n'aurais pas pu faire mieux. Mais c'était sorti tout seul. Mon sourire malicieux s'élargit doucement et mes yeux durent se mettre à pétiller. J'étais une fille plutôt calme, dans l'ensemble, assez sérieuse et sage. En revanche, je n'étais jamais contre un peu d'humour et l'idée de déstabiliser le jeune homme me faisait plutôt rire. D'autant plus que … entre nous, je savais parfaitement que Sora était du genre gros coincé. Peut-être cela avait-il changé – j'avais bel et bien remarqué la chemise qu'il portait, et très sincèrement, un mec qui met des chemises a souvent quelque chose à cacher vis à vis de la gent féminine – mais à l'époque, il était blanc comme neige. J'avais dix huit ans lorsque nous nous étions quittés, et lui vingt et un, et j'en savais bien plus que lui, déjà, sur tout ce qui descendait en dessous de la ceinture. Nous n'en avions jamais discuté, évidemment, mais ce genre de choses, ça se sentait. En voyant son visage et surtout son expression faciale, je me mis à rire doucement, tout en poussant le vice un peu plus loin. J'allais finir par croire que je me complaisais dans le rôle de dangereuse stalkeuse mangeuse d'homme. Rose la nymphomane … vous me direz, ça sonnait plutôt bien.

« J'habite pas très loin, à quelques pâtés de maison. C'est largement suffisant pour ce genre de choses. Tu sais, ça se fait souvent de nos jours. Je te promets de ne pas faire de problème. »

Près de moi, Heledelle commençait à s'agiter. Je n'arrivais pas très bien à déterminer s'il s'agissait d'amusement, ou d'énervement. Le pokémon aérien s'énervait facilement, et je savais qu'il tenait à moi. Cependant, il me connaissait assez pour savoir que j'étais assez décomplexée, et que s'il m'arrivait souvent de faire des blagues de la sorte, je ne les exécutais jamais, et je faisais en sorte que mon interlocuteur comprenne que la situation n'était pas le moins du monde ambigüe. Le pokémon se posa sur le sol et m'adressa un regard amusé, et s'approcha d'aquali avec prudence, poussant de petits cris amicaux. Heledelle avait beau être colérique, il était sociable au possible. Je souriais devant la scène, avant de me tourner à nouveau vers le jeune homme, qui devait être effrayé au plus haut point. Franchement, la brève sensation de passer pour une folle à lier, doublée d'une dangereuse détraquée sexuelle n'est pas si désagréable; En réalité, le plus plaisant, ce n'était pas de me sentir totalement folle, mais plutôt de voir les changements d'attitude de Sora, en face de moi. Il m'était dur de contrôler le rire qui menaçait de me soulever.

« Je ne te fais pas peur j'espère … ? »

Je prenais une mine parfaitement angélique, comme si nous discutions de la pluie et du beau temps plutôt que d'une hypothétique partie de jambe en l'air dans des buissons. Franchement ? Il devait être terrorisé à l'heure qu'il était. Je m'étonnais même qu'il soit encore là, plutôt qu'à des lieues de moi.
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Dim 4 Nov - 1:08
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Je hausse un de mes sourcilles, d'un air à demander si cette jeune fille était sérieuse. Elle l'était... J'hésitais entre la pité et le dégoût. J'eus finalement les deux. Franchement, que voulez vous faire face à cela à part partir en courant, hum ? Je me demandais même pourquoi j'avais écouté l'être stupide qui me sert de meilleur ami. Bon d'accord, il est loin d'être stupide, mais son idée l'était. Et moi j'ai été le roi des abrutis. Qu'espérais-je en faisant cela ? Plus d'argent? Serte, ça à marcher, mais en contre partie je me coltine des folles. Autant être décontracté et que personne vienne me parler. On m'écoute, on me paye, on se casse. Point, rien de plus.

Toutes ces réponses étaient aberrantes. Je ne savais pas quoi répondre à ça. Un signal d'alerte retentissait dans ma tête. Machinalement, je me mis à ranger mes affaires. Je pousse un soupire.

« Je suis une de tes groupie, ça fait très longtemps que je te suis. Je suis vraiment trop fan de toi. Et je voulais te demander de devenir le père de mes enfants.
- Qui m'a coller un boulet pareil... Dites-moi que je rêve... »

Le plus inquiétant était que cela la faisait rire. Qu'y avait-il de drôle là dedans ? Peut-être la tronche que je tire ? Quand j'étais jeune, ce genre de personne me faisait assez flipper, mais maintenant, il me désespère plus qu'autre chose. J'avais une folle envie de me taper tête contre un mur, ou bien, tout simplement me pendre. Je pris cela pour une blague au début, soupirant « Dans quoi je me suis fourrer encore... ». J'ai vite changer d'avis lorsque je me suis tourner à nouveau face à elle, me trouvant nez à nez avec une jeune folle me souriant comme une débile. Bon, j'ai l'habitude. Il parait que j'ai un charme, et que mes yeux sont magnifique. Bref, c'est pas le problème. Le problème, c'était la suite ;

« J'habite pas très loin, à quelques pâtés de maison. C'est largement suffisant pour ce genre de choses. Tu sais, ça se fait souvent de nos jours. Je te promets de ne pas faire de problème. »

Qu'avais-je fais pour mériter une telle stupidité... Jusque là je la fixait avec dépit, mais je pus m'empêcher de me reculer un peu, tourner la tête et de me frapper le front. Je recommence pour être sûre que je ne rêvais pas. Malheureusement, c'était la réalité. Je croyais que seule les enfants s'amusait à faire ça... D'ailleurs, je n'avais pas relevé mais que cherche tel à me faire faire ? « ce genre de chose » … Quel « chose » ? Je ne voyais pas de quoi elle parlait. Quel était le rapport avec le fait d'être le père de ses enfants et d'aller chez elle pour faire quelque chose qui se faisait souvent et auquel elle ne ferrait pas de dégâts... La réflexion fut rapide dans mon esprit. Je croise les bras pour la regarder encore plus blasé – oui, c'est possible, même si j'atteins actuellement le maximum au niveau « blasé ».

« Ai-je une tête de femme de ménage ? Tu es tellement feignante que tu ne peux pas faire ton ménage toi même ? Ou alors tu n'as même pas l'argent... Vois-tu, ça, c'est pas mon problème gamine. »

Bon, j'étais un peu plus énervé qu'habituellement, mais je dois l'avouer, cette enfant, en plus de m'ennuyer, me casse les pieds. En plus de ça elle riait. Je ne change pas d'expression facial pour qu'elle comprenne enfin que je ne rigolais pas. Elle cessa de rire et tourna la tête vers nos pokémons. J'en fis de même. Aquali discutait avec l'Heledelle de la demoiselle. Je la regarde à nouveau. Et cette fois-ci j'étais comme fasciné. Je ne sais pas réellement ce qui m'arrivais, mais... Je crois que sa beauté en était troublante. Elle me parla à nouveau, je fut comme surprit. Qu'est ce qui m'arrive. Pfff, tant de stupidité me monte à la tête, je dois écourter la conversation.

« Je ne te fais pas peur j'espère … ? 
- Si. T'as stupidité me fait extrêmement peur. Comment peux-tu manquer de respect ainsi a des personnes qui essaie de travailler et de gagner un peu d'argent pour vivre ? Si on se connaissait réellement, tu saurais que ce genre de chose ne me fait pas rire. Et puis comment je pourrais être proche d'une fille aussi stupide que toi, déjà que je hais la civilisation. Si tu n'es qu'une simple fan, je suis désolé mais tu n'es qu'une groupie. Arrête de te faire des illusions, on ne sera jamais amis. »

Waaah, c'est agréable de dire ce que l'on pense. J'aime pas m'énerver de cette façon, car généralement des pleurs s'en suivent, ou des disputes. Je n'aime ni l'un, ni l'autre. Ces deux « problèmes » ne sont que perte de temps. Enfin, la je ne pouvais sûrement as l'éviter. Mais j'agis bêtement comme tout être humain ou pokémon ; je fuis. En effet, j'avais enfiler ma veste et poser sur mon épaule la hanse de la housse de ma guitare, prêt à partir. « Sur ce, au revoir ! » Dis-je avant de faire signe à Aquali de partir, avançant de quelques pas.
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Anonymous
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Dim 4 Nov - 3:01
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Je l'avais cherché. Je l'avais franchement cherché. J'avais appuyé là ou il ne fallait pas, dans une attitude exceptionnellement puérile, ce qui était même plutôt surprenant, étant donné que j'étais plutôt du genre mature, d'ordinaire. A croire que sa présence me perturbait à tel point que j'en perdais toute notion de calme et de sagesse, retombant à l'état de gamine insupportable. Pourtant, c'était fichtrement marrant de le voir se mettre dans un état pareil, croyez moi … Ou du moins, je pensais que ça allait l'être, pensant qu'il allait prendre peur et s'enfuir dès que possible afin d'instaurer une distance raisonnable entre lui et moi – à savoir quatre ou cinq kilomètres. Mais il n'eut pas la réaction que j'attendais. Je le savais arrogant, sur les bords. Mais il avait de toute évidence perdu cette naïveté craintive et spontanée qu'il avait il y avait six ans. J'aurais dû m'en douter. On ne reste pas enfant toute sa vie, et j'étais bien placée pour le savoir. Mais allez savoir pourquoi, en ce qui concernait le jeune homme, je m'étais persuadée que rien n'avait changé, ce qui était une nouvelle fois bel et bien stupide de ma part. Encore plus stupide ? Ok. Je continuais mon petit manège, encore à moitié amusée de le voir me regarder avec si peu de déférence, comme si j'étais folle à lier. Soyons honnête: je l'étais bel et bien. Il n'y avait pas plus folle que moi. Mais d'ordinaire, je conservais un minimum de sens commun. Du genre « ne fais pas ça, Rose, ça ne se fait pas », ou encore « si tu fais ça, tu n'auras plus jamais de vie sociale alors reste calme ». le genre de conscience angélique qui vous empêche de vous transformer en associable refoulé par la société et l'esprit commun. Aujourd'hui, ma conscience semblait avoir pris des vacances.

Il se tapa la tête dans le creux de sa main, et mon sourire s'effaçait quelque peu. Je prenais tout cela très à la légère, néanmoins, instinctivement, mon visage redevenait plus sérieux. Du moins pour un instant. En écoutant son analyse de ma proposition plus qu'indécente, je ne pouvais empêcher mon sourire de revenir. Il n'avait donc pas tant changé que ça finalement ! Il était toujours aussi innocent. Avec six ans de plus, cependant. Je commençais sérieusement à me demander s'il avait la moindre idée de comment un homme et une femme pouvaient procréer … il devait sûrement penser que les filles naissaient dans les roses et les garçons dans les choux. Voilà qui était bien plus plausible que tout acte charnel, à ses yeux, j'en était sûre et certaine. L'image d'un Sora perdu au milieu de mes anciens camarades d'études, plus pervertis les uns que les autres, passa dans mon esprit. Cette hypothétique situation prêtait à sourire. Comme il aurait été totalement paumé, le pauvre … Mais finalement, ce n'était pas si mal qu'il soit ainsi. Cela faisait aussi parti de son charme. Il était tout le contraire de ce que j'avais aimé auparavant et peut-être était-ce pour cela aussi que j'étais tant attirée par lui. Je ne répondais rien, pas une seule fois. Je n'avais rien à dire. Je n'arrivais déjà pas à ôter ce sourire idiot de mon visage, alors contrôler le reste … Lorsque je tournais la tête vers aquali et heledelle, cependant, je surprenais son regard appuyé sur moi, et lorsque je le regardais à nouveau, lui posant une question, il parut surpris et mit un temps à répondre. Sa dernière réponse eut l'effet positif de me réveiller enfin. Je laissais échapper un petit rire, plus vraiment joyeux mais plutôt désabusé. Il était déjà prêt à partir, mais je l'attrapais par le bras et lui souriais de manière douce et rassurante. Enfin la « vraie » moi réapparaissait, pleine de calme et de sensibilité. Ça faisait du bien.

«Sora, c'est moi. Rose. Rose Allen. » Je riais enfin, de soulagement. « Je suis désolée, ma blague était de très mauvais goût, je crois que c'était le fait de te revoir qui a dû me rendre nerveuse et maladroite. Je ne m'y attendais vraiment pas. » Je lui jetais un regard inquisiteur et rajoutais, par pure prudence. « Rose, tu sais, la fille de Hoenn avec Suicune, puis la fille a qui tu as donné des cours. Quand l'APP a imposé sa loi, tu es parti du jour au lendemain. Tu t'en souviens maintenant n'est-ce pas ?  »

Je relâchais son bras avec délicatesse. Non pas que je n'étais pas tactile, mais avec lui ce n'était pas tout à fait pareil, d'autant plus que j'étais désireuse de garder son espace vital intact. Mais ainsi, j'étais plus proche de lui qu'auparavant. Je détaillais ainsi plus précisément les traits de son visage, sans que cet examen rapide puisse vraiment paraître suspect. Après tout, cela faisait six ans que nous ne nous étions pas vus, il semblait légitime que je regarde les traits de mon ancien ami et professeur. N'importe qui aurait fait de même. Je suppose.

« Je suis vraiment désolée pour mon comportement. C'était stupide de ma part. Est-ce que tu veux bien me pardonner ? »

Près de nous, les deux pokémons étaient toujours l'un à côté de l'autre. J'adressais un sourire au mien, puis à celui du jeune homme, avant de remettre une nouvelle fois mes cheveux en place – un tic que j'avais pris au fil des années, avant de sourire à nouveau au jeune homme, lui adressant ainsi des excuses silencieuses, mais bel et bien sincères.
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Mer 7 Nov - 23:07
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Rose ? Rose Allen ?! Je soupire. Je me souviens très bien d'elle maintenant. Cette gamine insupportable, plus par le fait qu'elle était toujours dans mes pâtes que par son comportement. Mais ne vous faites pas trop d'idée. Même si elle était très gentille à l'époque, elle était très apeurante. J'avais tant de mal à la supporter par moment... Mais bon, j'étais payé (lors des cours de guitares). Mais bon, parfois je regrette. Serte je me faisais de l'argent facilement, mais en contre partie je devais me coltiner nuit et jour cette gamine. Je vous assure ! Dés qu'elle le pouvait, elle venait me voir. Au début je trouvais ça touchant, comme un petit pichu que vous rencontrer dans la rue et qui demande un peu d'affection. Mais très vite se pichu se transforma en une espèce de grippe qu'on se débarrasse difficilement.

Voilà donc que mon cauchemar sur pâte refaisait son apparition. Avec la tomber de l'APP, j'avais esquiver le malheur de la maladie éternelle. Bon je dois avouer que ce n'était pas volontaire. J'étais tellement préoccupé par la perte de tout mes pokémon – excepté quatre – par le déménagement, cette nouvelle ville inconnu, bref, j'en avais oublié l'existante de la jeune fille, jusqu'à son physique. Mais son nom était gravé dans mon esprit. Son père a failli me tuer après tout. Non par histoire d'amour comme on voit dans ces films à deux balles, mais pour un pauvre pokémon légendaire que j'ai voulu protéger. Enfin, l'important est que ce pokémon est en sécurité maintenant, et que je sois toujours en vie.
Elle m'empêchait de partir. Je n'avais plus aucune obligation envers elle. D'ailleurs, à l'annonce de son prénom, elle perdu toute beauté à mes yeux. Je ne cache pas qu'elle soit devenue très charmante, mais son comportement cachait sa beauté, à tel point que j'en aurais la nausée. J'exagère ? Oh non ! Vous avez pas dû vivre avec ce fardeau une bonne partie de votre vie. Bon le pire n'était pas le fait qu'elle me retienne, mais qu'elle dise que tout ceci n'était qu'une « blague »... La blague était que je sois encore coincé ici .

« Tu t'en souviens maintenant n'est-ce pas ?
- Comment pourrais-je oublié un boulet pareil ? »

Ok, ce ne sont pas des choses à dire a haute voix, ma sœur me l'a toujours répété. Mais j'avais mes raison. Déjà, actuellement, elle me compressait le bras. Ensuite, et avant cela, elle se moque de moi en me manquant de respect. Je ne trouvais pas sa « blague » drôle par ailleurs, au quel cas je lui balance « Tes blagues sont du niveau de ton intelligence, ce n'est pas de ta faute. ». Bon j'avoue que j'y suis aller un peu fort. Mais qui sème le vent récolte la tempête comme on dit. Ce n'était pas ce qu'elle avait dit qui m'énervait le plus. Non, des abruties j'en ai vu des tas dans ma vie, et des plus atteint que cette jeune fille. Non, c'était son regard et ce fichu sourire qu'affiche un abrutie sur son visage quand il veut vous dire « hey ! Tu connais la blague du con qui dit non ? » et qui croient ça drôle... Je ne sais pas ce qui est le pire dans ce cas ; le fait qu'ils posent cette stupide question qui ne fait rire personne d'un minimum intelligent, ou le fait qu'ils rient à ceci. Dans tout les cas, l'envie de meurtre, ou de suicide, est imminent. Mais plus sérieusement, vous connaissez beaucoup de gens qui sourit de toutes leurs dents lorsque vous les insultés en publics ? Pour ma part, juste une et je viens de le découvrir.

Elle lâcha soudainement mon bras, et comme un abrutie – sûrement que j'agis comme eux pour ne pas les déstabilisés – je me retourne pour regarder la jeune fille, l'air de demander pourquoi elle faisait cela. D'ailleurs je ne sais pas pourquoi je fais ça. Peut-être par ce que je me doutais qu'elle allait parler.

« Je suis vraiment désolée pour mon comportement. C'était stupide de ma part. Est-ce que tu veux bien me pardonner ? 
- C'est beau de reconnaître sa stupidité. Je marque un temps. Je ne vois pas pourquoi tu espères que je te pardonne ? M'es-tu redevables ? Non... Oh je vois ! Tu t'étais dis qu'on étais amis ? Sache que pour que je sois ami avec quelqu'un comme toi, il faudrait que je sois sourds mais surtout pas aveugle. Ne plus pouvoir contemplé ta beauté serait un sacrifice... Cependant, ne plus t'entendre parler serait un soulagement, une libération, que dis-je, une bénédiction ! Dois-je te rappeler que j'étais payé pour tes cours de guitares.[/color] »

Je vis dans ses yeux la surprise. Je compris que ce fut venu au moment où j'ai prononcer le mot « payé ». J'avais oublié ce petit détaille. Je me souviens maintenant, J'avais dit à la jeune fille que je réfléchirais dans l'espoir de ne jamais la contacter. Mais je n'avais pas prévue la visite incongrue de son père dans ma ligue.

« Bonjour jeune homme...
- Venez vous pour terminer votre travail ? Je peux tourner le dos si vous souhaitez que je vous simplifie la tache. Oui, j'avais reconnue cet homme. On oublie pas le visage de celui qui a voulu votre mort.
- Je ne viens pas pour ça, mais pour ma fille.
- Allons bon... Elle à pleurée au près de papounet parce que le vilain monsieur l'a battu ? C'est une ligue monsieur. Si tout le monde me battais je ne serais pas là.
- Je ne vois pas ce qu'elle trouve à un garçon aussi arrogant et insupportable que toi... Mais je ne juge pas ses choix. Je viens pour ses cours de guitares.
- Oh ça ? Ce sera non, j'ai ni le temps, ni l'envie. Merci, au revoir et bonne journée.
- Et si je te payais à bon prix, trouverais-tu le temps ?
- Vous comprenez enfin que supporter votre fille implique d'être payer. »

J'avais pousser l'arrogance au maximum ce jour là, je ne voulais pas revoir cette jeune fille encore une fois. Même moi je me serais mis une claque pour parler de cette façon. Même si il avait voulu ma mort, je savais que cela ne partait pas de son bon vouloir, mais de la team rocket qui l'eut forcer. Ne me demandez pas comment je sais tout ça, je le sais, c'est tout. En temps normal je n'aurais fais que cette « blague » d'achevé le travail et je me serais arrêté là. Enfin, j'avais besoin d'argent pour m'occuper de ma sœur et de tout mes pokémons. Alors j'ai dû accepté. En contre-partie, il me demanda de ne pas révéler à sa fille la raison de mon acceptation, et de la remplacer par une autre ; « j'avais tout simplement envie de t'aider. » Biensuuuuure...



« Ne me regarde pas comme ça. Oui, je suis désolé de te dire que ton père m'a payer pour que je sois à toi, sinon, autant te dire que jamais je serais venu. Je m'attendais à tout sauf à la venu de ton père... Enfin bref. Où en étais-je... Ah oui, notre pseudo amitié. Comme tu l'as compris, pour moi elle n'a jamais existé. Tu n'es qu'une gamine sans capacité spéciale à ce que j'ai pu voir. Te souviens-tu ne serais-ce qu'un minime de ce que je t'ai appris ? Je pari que non... Enfin c'est pas mon problème, j'ai eu mon argent donc si mes cours ne t-on servit à rien, ce n'est plus de mon ressort. Et puis, serais-je partis six ans, sans te donner des nouvelles si on était amis ? Je suis parfois un pur connard, je l'avoue, mais pas avec mes amis. Comment as-tu pu croire une chose si stupide ? »

Oui... Une amitié avec cette fille était stupide. Une perte de temps même. Sur ces mots durs et purs, je fis volte face et partie en direction de mon appartement en compagnie d'aquali.



(Si ça peut t'aider, lorsqu'elle s'est excuser Aquali l'a regarder en baisant les oreilles car il savait que Sora allait réagir ainsi. En gros, c'était une façon de dire qu'elle aurait mieux fait de se taire XD)
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Jeu 8 Nov - 11:48
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« Comment pourrais-je oublié un boulet pareil ? »

Je marque un temps d'arrêt, et hausse un sourcil. Ok, alors faisons un arrêt sur image. Soit il est extrêmement remonté et ça me tombe dessus, soit j'ai été bien stupide de croire que nous étions amis à l'époque, soit il ne veut plus me voir maintenant, sans pour autant que cela ai un rapport avec le passé. Mais vu son expression, la deuxième option me semble de loin la plus crédible. Je fronçais le nez, reniflant la mauvaise affaire. Instantanément, je me refermais sur moi même. J'avais acquis cette technique de défense au fil des années. Mes bras se croisaient sur ma poitrine, ma bouche se fermait et mon visage affichait la plus parfaite expression de neutralité. C'était sûrement pour ça que les gens me décrivaient comme quelqu'un d'extrêmement calme. Même les pires engueulade n'arrivaient pas à me tirer une once d'énervement. Lorsqu'il m'arrivait de m'en prendre plein la gueule, je devenais une statue. Oh, certes, j'écoutais. Et ca me faisait incroyablement mal. En cet instant, mon cœur se tordait douloureusement, de l'entendre déballer tout ça, de me traiter d'idiote, de me traiter de débile. J'avais une furieuse envie de le gifler, de lui renvoyer toute son arrogance dans la figure et de le frapper jusqu'à ce qu'il se mette à fuir, la queue entre les jambes comme un chiot apeuré. Mon nez me piquait, comme si j'avais été sur le point de pleurer. Cependant, je savais que j'avais assez de contrôle sur moi même pour ne pas pleurer. Je ne pleurais quasiment jamais. Mes amis avaient pour habitude de me taquiner avec ça. « Es-tu vraiment une fille ? Tu ne pleures jamais ! ». Oh oui, j'étais bel et bien une fille. Mais mes larmes je les gardais pour moi. Je pleurais en mon for intérieur, là ou personne ne pouvait s'introduire, là ou mes secrets étaient les mieux gardés, là ou tout ce que j'étais s'entassait, de manière désordonnée et chaotique. Ils n'avaient pas besoin de savoir, tout ces gens. A quoi ca les aurait avancé de connaître ma fragilité ? Je préférais de loin leur laisser voir la partie indépendante et forte de moi. Le reste, je le dissimulais grâce à cette carapace que j'affichais à l'instant même; Les poings serrés, les bras croisés, droite comme un i, aussi digne que je pouvais l'être. Parce que face à tout ce que Sora sifflait, que me restait-il à part ma dignité ? Et riposter me l'aurait enlevée, cette dignité qui était encore ma seule défense. Et ayant apparemment déjà commis une fois l'erreur d'ouvrir la bouche – je n'avais remarqué la mine d'aquali que trop tard, une mine qui signifiait explicitement que je n'aurais pas dû m'excuser, et peut-être même que j'aurais du faire demi tour tant qu'il en était encore temps, et je n'avais donc pas pu réagir en conséquence. - je n'avais pas l'intention de la reproduire une deuxième fois; Contrairement à ce que le jeune homme pensait, je n'étais pas bête. Il m'avait simplement troublée.

Cependant … Je ne pouvais m'empêcher de lever un sourcil curieux. Mon père l'avait payé ? Cela me chagrina encore davantage. Je ne doutais pas que Papa avait voulut bien faire. Il en avait toujours été ainsi. Mais il avait tellement gaffé ce jour là … Si j'écoutais ce que disais le jeune homme, il avait cru qu'avoir des cours avec un garçon payé pour cela, alors qu'il me détestait, serait plus judiciable que pas de cours du tout ? J'en étais quelque peu affectée. Cependant, cela ne servit qu'à me renfermer davantage sur moi même. Je me sentais honteuse, maintenant. Salie. Ridicule. Heureusement, il n'y avait quasiment personne dans ce parc. Bien sûr, quelques passants nous regardaient avec un air intrigué, mais je ne les voyais pas. Ils n'étaient que des ombres, dans ma bulle. Lorsqu'il eut fini, je soupirais et haussais un sourcil.

« C'est bon tu as fini … ? Très bien. »

Je tournais les talons en même temps que lui, Heledelle sur mes talons. Ce dernier m'adressa un cri plein de colère, et je compris qu'il avait l'intention de s'en prendre à Sora. Je le calmais d'un ton ferme et sans équivoque. A quoi bon ? Il allait le blesser et puis quoi ? Ce serait bien ridicule de ma part. Je n'en serais que plus stupide. D'autant plus que je ne voulais pas qu'il riposte avec son aquali, et que ça se finisse mal. Je n'avais envie que d'une chose: qu'on parte d'ici, et qu'on oublie ce mauvais moment. Car il était bel et bien fini désormais. A quoi servait-il de s'y attarder davantage ? Tout avait été dit, de toute manière. Y repenser ne m'aurait fait que plus souffrir, encore, et je n'aimais pas souffrir inutilement.

« [color=lightcoral]Viens, Heledelle. On rentre à la maison. A moins que tu n'ai envie d'autre chose ? » Heledelle me fit une moue, qui signifiait, je supposais 'comme tu veux'. « Doudou nous attends de toute manière. Et Emolga doit trépigner. Je suis sûre qu'elle sera contente de notre retour. Allez, viens. »

Le pokémon oiseau me suivit donc sans rechigner. Je sortais pensivement mon téléphone, et en regardait l'écran encore noir pensivement. Il se mit à vibrer, m'annonçant un appel de mon père. Je n'avais jamais refusé un appel venant de papa. Mais aujourd'hui, je me demandais bien ce que j'allais pouvoir lui dire. Je décrochais cependant, et je soufflais presque aussitôt: « J'ai revu Sora Fox Hopper aujourd'hui, papa ... ». Il y eut un long silence au bout du fil, que je savais employé à analyser le ton de ma voix. Soudain, j'entendis un soupir et papa souffla: « Je suis désolé mon ange... ». Je souris. Ça n'était pas si grave, dans le fond. La journée était à peine entamée, j'avais encore plusieurs heures devant moi pour faire en sorte que cette journée merdique devienne une journée rayonnante. Celui qui abattrait Rose Allen n'était pas encore né.
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